About the Book
En 1252, deux marchands vénitiens, Nicolo Polo et son frère Mafeo, allèrent à Constantinople. Ils y achetèrent des bijoux et décidèrent d'aller les vendre en Crimée. Ils allèrent à la cour du roi tartare Berka Khan et y restèrent un an. Une guerre les empêcha de rentrer. Alors ils allèrent jusqu'à Boukhara, en Asie centrale, où ils restèrent bloqués trois ans. Un ambassadeur qui se rendait auprès de Kubilai Khan fut surpris de rencontrer des Latins et les convainquit de l'accompagner auprès du Grand Khan. Ils voyagèrent un an avec lui, retardés par la neige et des inondations, et furent bien reçus par Kubilai Khan. C'était la première fois qu'il voyait des Latins. Il les interrogea sur leur pays et leur religion. Comme ils avaient appris la langue tartare, ils lui répondirent longuement. Alors il les chargea d'une ambassade auprès du pape. Il voulait qu'il lui envoie des gens capables d'enseigner la religion chrétienne à ses sujets et qu'on lui rapporte de l'huile de la lampe du St Sépulcre de Jérusalem. Ils mirent trois ans pour retraverser toute l'Asie jusqu'à la Méditerranée. Il arrivèrent à St Jean d'Acre en avril 1269. Là, ils apprirent que le pape Clément IV était mort. Ils allèrent voir le légat Teobaldo Visconti, présent à ce moment en Orient, pour lui rendre compte de leur mission. Il fut émerveillé de leur récit mais leur demanda d'attendre l'élection d'un nouveau pape pour repartir. En attendant, ils rentrèrent à Venise. Nicolo apprit que sa femme était morte mais qu'il avait un fils de quinze ans, Marco. Les Polo restèrent deux ans à Venise. Après cela, les deux frères se dirent que Kubilai Khan allait s'impatienter et qu'il fallait repartir. Ils emmenèrent Marco avec eux. Ils retournèrent à St Jean d'Acre, obtinrent un peu de l'huile du St Sépulcre que désirait Kubilai Khan en souvenir de sa mère qui était chrétienne et retournèrent voir le légat pour qu'il leur donne des documents prouvant qu'ils avaient rempli leur mission. Peu après, ce même légat fut élu pape sous le nom de Grégoire X. Un messager put les rattraper. Le nouveau pape leur adjoignit deux moines et leur donna des présents pour le Grand Khan. Les frères Polo, Marco et les deux moines allèrent jusqu'en Arménie. Les guerres rendaient la région dangereuse. Les deux moines refusèrent de continuer mais Nicolo, Mafeo et Marco continuèrent leur chemin. Leur voyage dura plus de trois ans mais ils rejoignirent Kubilai Khan à Kai-P'ing-Fu. Le Grand Khan les reçut avec joie. Les Polo lui remirent les messages du pape et l'huile du St Sépulcre. Nicolo lui présenta aussi son fils Marco. Ils restèrent ensuite à la cour du Grand Khan. Là, Marco apprit la langue et les usages des Tartares au point que le Grand Khan l'envoya en ambassade dans une région lointaine. Marco s'acquitta honorablement de cette mission. Il avait entendu le Grand Khan regretter que ses messagers soient incapables de lui rapporter des informations des provinces lointaines dans lesquelles il les envoyait. Il fut donc attentif à ce qu'il voyait et donna beaucoup de renseignements intéressants au Khan à son retour. Marco Polo demeura dix-sept années avec le Grand Khan et fut souvent envoyé par lui dans des missions lointaines. Après tout ce temps, les trois Polo voulurent rentrer à Venise, mais le Grand Khan refusait de se séparer d'eux. Mais il arriva qu'Arghoun, roi des Tartares du Levant, envoya au Grand Khan des ambassadeurs pour demander une nouvelle épouse. Pour leur retour, ils demandèrent que les trois Latins les accompagnent. Le Grand Khan accepta à contre coeur. Il remit aux Polo des messages pour le pape et les rois d'Europe et leur donna des pierres précieuses. En trois mois, ils arrivèrent à Sumatra. Dix-huit mois plus tard, ils arrivaient dans les Etats du roi Arghoun Au départ, l'expédition comptait six cents personnes. Ils n'étaient plus que d
About the Author: Louis-Emile-Edmond Duranty est un romancier et critique d'art français, né le 5 juin 1833 à Paris, ville où il est mort le 9 avril 1880 (à 46 ans). Biographie Ses amis intimes pensaient que Duranty était le fils naturel de Prosper Mérimée[2]. Ce n'est qu'en 1947 que la découverte de documents ayant appartenu à Duranty a permis d'établir que son père était Louis-Edmond Anthoine[3], auditeur au Conseil d'État (1833), inspecteur de la compagnie d'assurances La Nationale, puis magistrat[4]. Sa mère, Émilie Hémart (Madame Lacoste 1798-1879, elle se fait appeler Émilie Duranty dans l'acte de naissance de son fils), a eu un fils - Félix-Joseph Lacoste (1825), de Joseph Bonaparte, le frère aîné de Napoléon Ier. Duranty a débuté en 1853 comme employé à l'administration centrale des Domaines et Forêts de la Couronne (grâce à la protection du ministre Achille Fould) et donné sa démission en 1857 pour se consacrer à la littérature. Il est le cofondateur de la revue Le Réalisme, publiée de juillet 1856 à mai 1957[5], un périodique à peu près mensuel, de seize compactes pages in-4°, très combatif, consacré à la seule critique littéraire [2], avec Champfleury, avec qui il défendra le mouvement réaliste et l'impressionnisme. En 1861, il obtient l'autorisation d'installer au Jardin des Tuileries un théâtre de marionnettes fixe; dont le peintre Courbet créera les décors. Il écrit même un répertoire complet dédié à George Sand, comportant vingt quatre saynètes ayant pour héros Polichinelle, Pierrot et Arlequin.