Kystes Hydatiques Du Poumon Et de la PL�Vre: �Tude Clinique (Classic Reprint) (Hardback - French) | Released: 30 Sep 2018

Excerpt from Kystes Hydatiques du Poumon Et de la Pl�vre: �tude Clinique

Toute maladie se traduit par des sympt�mes locaux ou g�n�raux, souvent ces deux ordres de manifestations se r�unissent et se compl�tent, parfois cependant elles restent isol�es: ainsi, tant�t la l�sion reste absolument locale, tant�t au contraire, c'est l'organisme tout entier qui se trouve atteint, sans d�termination locale pr�cise. Ce simple �nonc� de pathologie g�n�rale semble nous offrir un pre mier moyen d'�tablir une diff�rence entre les kystes hyda tiques du poumon et une des maladies qui leur ressemble le plus, la phthisie tuberculeuse. La tuberculose est, en effet, l'expression d'un mauvais �tat g�n�ral, la d�ch�ance vitale et les l�sions pulmonaires marchent d'un pas �gal le kyste est au contraire une l�sion purement accidentelle, un ver s'introduit dans l'organisme, il s'arr�te dans tel ou tel visc�re et ce sont � la fois les entraves qu'il apporte aux fonctions de cet organe et ses caract�res physiques qui en d�notent la pr�sence, les troubles g�n�raux ne peu vent �tre que cons�cutifs � la perte de l'organe et �la suppression d'une fonction indispensable. Sans doute dans plusieurs cas cette proposition estvraie, mais sa valeur se trouvera bien diminu�e par une foule de circonstances tan t�t, en effet, la pr�sence du kyste dans le poumon entra�ne rapidement un tel �tat de faiblesse que plusieurs auteurs ont caract�ris� cette f�cheuse influence par la d�nomina tion de phthisie hydatiqde, exprimant ainsi d'une fa�on �nergique l'alt�ration profonde imprim�e � l'organisme par l'existence des kystes pulmonaires. Tant�t au con traire, soit une pleur�sie enkyst�e, soit une dilatation bron chique, je n'ose dire une pneumonie cas�euse ou une exes vation pulmonaire, seront pendant un temps plus ou moins long compatibles avec un �tat g�n�ral auquel ne saurait convenir la d�nomination de phthisie.

Restent les sympt�mes locaux; d'une mani�re g�n�rale, ce sont les m�mes dans les kystes hydatiques et dans une foule d'autres l�sions pulmonaires. Il en est surtout dans lesquelles la confusion serait fort possible. Nous voulons parler des �panchements pleur�tiques enkyst�s, la ressem blance entre les deux affections est frappante supposons, en effet, un �panchement pleur�tique form� depuis un cer tain temps, il est au moment o� nous l'examinons com pl�tement d�pouill� des sympt�mes inflammatoires et de la r�action g�n�rale qui ont accompagn� son d�but la pl�vre s'est habitu�e � son nouvel �tat, des adh�rences se sont �tablies sur le pourtour du liquide et la tumeur ne poss�de que des caract�res purement locaux ceux du kyste ne sauraient offrir de diff�rences physiques, car, dans les deux cas c'est un liquide enkyst�; dans les deux cas les parois thoraciques et les poumons sont soumis aux m�mes influences de refoulement, de pression et de g�ne, dans les deux cas enfin la l�sion locale ne d�termine point de reten tissement g�n�ral, cependant leur �tude nous permettra desaisir quelques nuances insignifiantes lorsqu'elles sont isol�es, plus significatives dans leur ensemble et leur r�u nion. Mais, c'est seulement apr�s l'expos� des sympt�mes, apr�s la statistique de chaque manifestation, en un mot, apr�s la description g�n�rale de la maladie qu'il nous sera permis d'�tablir diverses cat�gories, de graduer les diffi calt�s, de nous �lever des cas simples � ceux dont l'inter pr�tation est plus obscure, et d �tablir enfin que, dans cer taines circonstances, le diagnostic du kyste est possible, dans d'autres difficile, et, il faut malheureusement l'aj ou ter nous serons parfois dons l'impossibilit� de distinguer la nature de la l�sion thoracique jusqu'� ce qu'une circon stance particuli�re vienne nous �clai